à Athènes (Photo : Angelos Tzortzinis) |
[07/03/2012 13:26:07] PARIS (AFP) Les créanciers privés s’étant déjà prononcés en faveur de l’échange de dette grecque ne représentent pour l’instant que 39,3%, soit 81 milliards d’euros, du montant total visé par cette opération, a indiqué mercredi l’Institut de la finance internationale (IIF).
La date limite pour apporter ses titres à l’échange est fixée à jeudi 21H00 (20H00 GMT). L’échange concerne 206 milliards d’euros de titres de dette détenus par les créanciers privés (banques, fonds d’investissement, assureurs, etc). Au total, la dette grecque dépasse les 350 milliards d’euros.
La Grèce a déjà indiqué qu’elle ne procéderait pas à l’échange si le taux de participation n’atteignait pas au moins 75% de cette partie de la dette grecque détenue par les créanciers privés.
Elle a également annoncé que si ce seuil était atteint, elle pourrait contraindre, par le biais de clauses d’action collective (CAC), l’ensemble des créanciers privés à se soumettre à l’échange.
A ce jour, aucun établissement financier non-grec détenant un montant significatif de dette grecque ne s’est officiellement prononcé contre l’échange.
Plusieurs grandes banques, assureurs et fonds d’investissement n’ont pas encore fait part publiquement de leur décision.
L’IIF, qui représente les principaux établissements financiers mondiaux, cite dans un communiqué 30 banques, assureurs et fonds d’investissement ayant apporté publiquement leur soutien au plan.
Il s’agit essentiellement de sociétés européennes, complétées par la société de gestion américaine Greylock Capital Management et l’assureur américaine Metlife.