“Les établissements hôteliers publics ne feront plus l’objet de privatisation et resteront propriétés de l’État”. C’est le ministre algérien du Tourisme et de l’Artisanat, Smail Mimoune, qui l’a affirmé (le 5 mars 2012), selon une radio algérienne citée par le portail econostrum.info. Au contraire, les établissements qui resteront dans le giron de l’Etat (70 au total) vont même bénéficier d’une enveloppe de 58 milliards de dinars (587 M€) pour être modernisés et mis à niveau.
M. Mimoune estime nécessaire “d’accorder une importance particulière à la formation des travailleurs des hôtels à travers un programme adapté aux standards internationaux dans ce domaine à même de contribuer à l’amélioration de la qualité des prestations offertes, défi que doivent relever la plupart des infrastructures hôtelières en Algérie”. Car, le secteur souffre “d’insuffisances au plan de l’hébergement, le nombre de lits actuellement étant de 90.000″, nombre qui “sera renforcé à l’avenir de près de 70.000 lits supplémentaires une fois la réalisation des 700 projets d’investissements privés d’un coût de 4 mrds $ finalisée”, a promis le ministre.
En soit, c’est une bonne chose, sauf que le tourisme est un secteur concurrentiel, et par conséquent, l’Etat gestionnaire réussit difficilement.