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| ésentation du nouvel iPad, le 7 mars 2012 à San Francisco (Photo : Kevork Djansezian) |
[15/03/2012 13:09:38] SAN FRANCISCO (AFP) Apple devrait consolider sa domination du marché des tablettes avec la sortie attendue vendredi du “nouvel iPad”, et accroître du même coup la pression sur ses concurrents pour qu’ils améliorent leurs propres produits.
Comme c’est maintenant rituel chaque fois que le fabricant californien sort un nouveau produit, des hordes d’amateurs devraient faire le siège de ses boutiques dès 08H00 locales dans les pays où la troisième version de l’iPad en trois ans est attendue: l’Australie, le Japon, Singapour, la France, l’Allemagne, la Suisse et le Royaume-Uni, les Etats-Unis, le Canada, et Hong Kong.
Une semaine plus tard, 30 autres pays devraient avoir accès au nouvel appareil, un peu plus lourd que son prédécesseur, mais aussi plus puissant et doté d’une meilleure qualité d’image grâce notamment à l’écran Retina, inauguré avec l’iPhone 4S sorti à l’automne.
L’énorme engouement pour le nouvel iPad est déjà patent d’après les précommandes en ligne, ouvertes dès la présentation de l’appareil le 7 mars: les internautes qui voudraient commander leur tablette sur internet pour éviter les files d’attentes sont prévenus qu’il faudra attendre “deux ou trois semaines” avant qu’elle soit expédiée.
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| ésentation du nouvel iPad, le 7 mars 2012 à San Francisco (Photo : Kevork Djansezian) |
Pour Van Baker, analyste au cabinet Gartner, “il y aura beaucoup de curieux (dans les magasins), en plus de ceux qui voudront en acheter”. D’après lui, “il va y avoir grosse affluence pendant un moment”.
En tout état de cause, Apple est condamné au succès, dans la mesure où les tablettes sont son deuxième appareil le plus vendu après l’iPhone.
Les analystes de Canaccord Genuity estiment qu’Apple vendra 65,9 millions de tablettes cette année. Ils ont relevé leur estimation de 10 millions d’unités après la présentation du dernier modèle la semaine dernière.
“Nous pensons que le nouvel iPad a fixé une nouvelle référence, au-dessus des tablettes concurrentes”, disent-ils dans une note publiée mercredi.
Pour l’instant, la plupart des tablettes concurrentes, comme la Galaxy de Samsung ou le Kindle Fire d’Amazon, utilisent le système d’exploitation Android de Google.
Malgré des caractéristiques techniques généralement impressionnantes, elles souffrent de ne pas être insérées dans un environnement d’applications et de boutiques en ligne pouvant rivaliser avec l’offre d’Apple.
Il existe environ 200.000 applications, allant des jeux aux outils comptables, conçues pour l’iPad, contre 2.000 au maximum pour les tablettes sous Android, qui pâtissent de leur hétérogénéité d’un fabricant à l’autre.
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| ésentation du nouvel iPad, le 7 mars 2012 à San Francisco (Photo : Kevork Djansezian) |
Toutefois grâce à des prix tirés à la baisse, certaines de ces tablettes, en particulier le Kindle Fire, qui coûte seulement 199 dollars, contre 499 dollars pour le nouvel iPad d’entrée de gamme, ont trouvé leur marché.
Le cabinet IDC voit les tablettes sous Android réduire l’écart progressivement avec l’iPad, et estime qu’elles pourraient le dépasser d’ici à la fin 2015.
“Le simple fait qu’il y ait beaucoup de fabricants qui vendent des tablettes Android à bon prix signifie que le système d’exploitation de Google dépassera celui d’Apple en parts de marché”, assure un responsable de la recherche d’IDC, Tom Mainelli.
Pour contrer cette menace, Apple vend désormais son avant-dernier modèle, l’iPad 2, à partir de 399 dollars, soit une ristourne de 100 dollars.
Le nouvel iPad, quant à lui, garde le prix d’entrée de gamme de 499 dollars (489 euros en France) pour le modèle à 16 gigaoctets connecté par wifi seulement –un prix auquel les consommateurs se sont habitués depuis 2010. Les modèles reliés aux réseaux cellulaires 4G sont vendus de 629 à 829 dollars (609 à 814 euros en France).
Pour Ross Rubin, analyste chez NPD Research, “Apple reste sur un bon élan avec l’iPad (…). Il est clair qu’il y a encore beaucoup de consommateurs qui veulent acheter des tablettes, et c’est peut-être encore la meilleure offre, s’ils sont prêts à acheter”.
