La Tunisie et l’Organisation des Nations unies pour l’alimentation et l’agriculture (FAO) ont signé aujourd’hui, vendredi 16 mars à Tunis, un accord de coopération pour le développement de micro-projets dans les zones forestières tunisiennes. Mohamed Ben Salem et Beoît Horemans, respectivement ministre tunisien de l’Agriculture et coordinateur du Bureau sous-régional de la FAO pour l’Afrique du Nord, ont paraphé ledit accord.
L’objectif de ce projet, dont la contribution financière de la FAO est estimée à 304.000 dollars US (environ 461.000 dinars tunisiens), est de développer une économie de tiroir dans les zones forestières pour améliorer les conditions de vie d’une population rurale d’environ 1 million de personnes.
Il s’agit également de garantir une gestion durable des forêts en Tunisie et à encourager la contribution du secteur forestier à l’économie nationale. Ces projets concerneraient l’extraction des huiles essentielles, la culture de plantes médicinales et de champignons et l’élevage des escargots (héliciculture).
Les deux parties ont parallèlement un autre accord de coopération concernant le projet régional de “renforcement des capacités pour la conservation de la faune sauvage et l’aménagement durable des aires protégées dans les pays d’Afrique du Nord et du Proche-Orient (MENA). D’un coût d’environ 450.000 dollars US (près de 685.000 dinars tunisiens), ce projet cible la Tunisie, l’Algérie, l’Egypte, la Jordanie, la Mauritanie, le Soudan, la Syrie et le Yémen.
Le Bureau de la FAO à Tunis indique dans un communiqué que l’importance de ces deux projets réside dans le fait qu’ils traitent des écosystèmes forestiers, des zones vulnérables et complexes nécessitant la conciliation entre les besoins de développement socio-économique et la nécessité d’assurer la durabilité de ces écosystèmes.