Des experts du ministère tunisien de l’Industrie ont été dépêchés, dernièrement, à Doha (Qatar) pour négocier les clauses de l’accord de principe conclu, récemment, avec le groupe Qatar Petroleum pour la réalisation de la raffinerie de Skhira.
C’est ce qu’a déclaré, du moins, Ryadha Bettaieb, lundi 19 mars dans la matinée, sur les ondes de Radio Express Fm. Tout en défendant sans ambages le dossier qatari concernant ce marché, ce ne s’est pas interdit que d’autres groupes (britannique, turc et émirati) sont toujours intéressés par ce projet.
Initialement, il était prévu que cette raffinerie, dont le coût s’élèverait selon le ministre des Finances, Hassine Dimassi, à 2.500 MDT, ait une capacité de traitement de 120 mille barils de pétrole par jour.
Ce projet stratégique, qui a connu un retard fou par l’effet de la corruption du temps de Ben Ali, est très attendu par les Tunisiens qui continuent à importer, au prix fort, 70% de leurs besoins en produits pétroliers raffinés.
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Raffinerie Skhira