Une vingtaine d’opérateurs économiques français, 15 libyens et 100 tunisiens participeront aux journées de partenariat tuniso-franco-libyenne, les 26 et 27 mars à Sfax.
Les représentants des entreprises des trois pays travaillant dans les domaines de services pétroliers, la construction, l’agroalimentaire, la santé, l’industrie pharmaceutique participeront aux rencontres B to Bo programmées pendant ces deux journées.
Pour les organisateurs, ces journées, qui seront suivies par d’autres, représentent des opportunités pour renforcer les échanges entres les trois pays. Du côté tunisien, c’est la Confédération nationale des entreprises citoyennes de Tunisie (CONECT), la CCI de Sfax et la Mediterranean Business Consulting International (MBC) qui ont fédéré leurs efforts pour mettre en place toute la logistique nécessaire pour l’organisation.
Le Club des hommes d’affaires libyens et les Chambres de commerce de Tripoli et de Benghazi se sont chargés des invitations des Libyens, alors qu’une association des entreprises de la région Rhône-Alpes a coordonné la venue des Français.
Géré par un Franco-Tunisien et une filiale d’Alwen international, le MBCI a joué un rôle déterminent dans l’organisation de ces journées. Pour son fondateur, Naamen BOUHAMED, les opérateurs français, surtout d’origine tunisienne, doivent soutenir l’effort des investissements directs en Tunisie. Convaincu que l’avenir de la Tunisie passe par le désenclavement des régions du sud, M. BOUHAMED croit fermement que Sfax est la principale porte d’entrée en Libye.
Pour lui, l’exemple espagnol après Franco doit être repris par la Tunisie, et Sfax peut devenir la Barcelone du sud de la Méditerranée.
On aura compris qu’à Sfax il n’y a pas que les grèves, sit-in et autres arrêts de travail, il y a aussi des idées et des initiatives pour redynamiser l’économie nationale.