évy, à Paris le 9 février 2012 (Photo : Eric Piermont) |
[26/03/2012 19:35:00] PARIS (AFP) Maurice Lévy, le patron du groupe publicitaire Publicis va toucher cette année 16 millions d’euros de rémunération différée, qui s’ajoutent à sa rémunération régulière, affirme le site internet La Tribune lundi.
Le groupe n’a pas confirmé le montant de cette partie de salaire variable qui a été mise de côté pour lui être versée en 2012.
Toutefois dans un communiqué, Publicis donne des précisions sur cette rémunération qui n’est ni un “parachute doré”, ni “une indemnité de départ” et qui “devrait lui être versée dans les mois à venir”.
Publicis explique que “la rémunération différée correspond à une part prélevée de sa rémunération depuis 2003 et dont la paiement a été différé – à titre de rétention”.
Le groupe indique que cette rémunération a été approuvée en assemblée générale et qu’elle était soumise à certaines conditions, notamment celle que M. Lévy exerce sa fonction de président du directoire jusqu’à fin 2011.
Jusqu’ici, la rémunération de M. Lévy était divisée en trois parties: une fixe, une variable, les deux sur une base annuelle, plus une partie différée liée à la performance de l’entreprise de 2003 jusqu’à la fin de son mandat, fin 2011.
Lors de sa reconduction en novembre pour quatre ans à la présidence du directoire du groupe, il a renoncé à partir de 2012 à une rémunération fixe pour ne conserver qu’une rémunération à la performance.
En août 2011, M. Lévy s’était déjà illustré en demandant à ce que les plus fortunés des Français payent un supplément d’impôt mais il s’est récemment élevé contre la proposition de François Hollande de taxer à 75% les revenus supérieurs à un million d’euros par an.