Bonne nouvelle pour les exportateurs tunisiens. Le CEPEX, par la bouche de son DG, Abdellatif Hamam, a identifié une carte géostratégique pour développer les exportations tunisiennes. La région Maghrébine, les pays du Golfe arabe, d’Afrique subsaharienne, l’espace eurasiatique et l’Europe, constituent les principaux marchés ciblés par cette carte. Mais alors, s’agit-il là d’une nouvelle “carte géostratégique…”?
En tout cas, il a fait cette annonce lors d’une conférence de presse, jeudi 29 mars à La Kasbah, au cours de laquelle du reste il s’est félicité de l’accès réussi des produits tunisiens à 156 marchés, au cours de 2011, et l’augmentation de la valeur des exportations tunisiennes vers 80 de ces marchés.
Côté chiffres, on indique que la balance commerciale a enregistré un plus-value avec 71 pays, dont la France (1.510 millions de dinars) et la Libye (1.071 millions de dinars). Les exportations tunisiennes sont essentiellement destinées au marché maghrébin. Entre 2007 et 2011, les exportations tunisiennes vers les marchés libyen, algérien et marocain, ont enregistré une croissance, respectivement, de 42%, 15,8% et 10,4%.
Par ailleurs, le DG du CEPEX estime que les exportations tunisiennes vers les pays du Golfe arabe se sont renforcées, à l’instar de l’Arabie Saoudite (avec une croissance de 21,5% entre 2007 et 2011) et le Bahreïn (croissance de 57%).
Les marchés africains ne sont pas reste, pays vers lesquels les exportations tunisiennes ont enregistré une croissance annuelle de 28,8% entre 2007 et 2011. Idem pour le marché eurasiatique (hors Union européenne) qui a enregistré une hausse des exportations tunisiennes, notamment vers la Suisse (308,17 millions de dinars en 2011, contre 49,04 millions de dinars en 2004) et la Turquie (231,26 millions de dinars en 2011, contre 107,37 millions de dinars en 2004).
La nouvelle stratégie du CEPEX cible désormais les grandes agglomérations économiques à travers l’organisation, par les sociétés tunisiennes, de salons spécialisés dans les villes ciblées, mais également de développer les représentations relevant du CEPEX et l’établissement de contacts directs avec des entreprises économiques des pays concernés, conclut M. Hamam.
WMC/TAP
