à Athènes (Photo : Louisa Gouliamaki) |
[02/04/2012 12:26:22] ATHENES (AFP) Onze des derniers 36 prêteurs privés, que la Grèce tente de convaincre de participer au plan de restructuration d’une partie de sa dette souveraine, dit PSI, ont refusé, a indiqué lundi le ministère des Finances.
Le ministère, dans un communiqué, a aussi donné un nouveau délai pour boucler l’opération.
Le ministère indique avoir tenu des réunions les 27 et 29 mars avec ces créanciers, détenteurs d’obligations de droit étranger d’un total d’environ 8 milliards d’euros.
A l’issue de ces rencontres, 16 ont fait part de leur accord, 11 ont refusé, tandis que sept ont ajourné leur décision.
Dans le cas de deux prêteurs, le quorum des actionnaires n’a pas été atteint pour une décision, a précisé le communiqué. Pour celles où les décisions ont été ajournées, un nouveau délai a été accordé, jusqu’au 18 avril, ajoute le texte.
Le ministère a fait cette annonce deux jours avant l’expiration d’un nouveau délai qui avait été accordé aux créanciers privés concernés, après l’achèvement de la partie essentielle de l’opération d’échange des titres, dit PSI (private sector involvement).
Cette opération a permis à la Grèce d’effacer début mars quelque 105 milliards d’euros de sa dette, soit 96% de l’objectif, sur un total de 206 milliards d’euros d’obligations détenues par les créanciers privés du pays (banques, assurances et hedge funds).