étro à Athènes en juillet 2004 (Photo : Fayez Nureldine) |
[11/04/2012 08:10:04] BERLIN (AFP) Le groupe industriel allemand Siemens, qui vient de solder un vieux conflit avec le gouvernement grec, a annoncé mercredi qu’il allait procéder à l’automatisation partielle du métro d’Athènes, un chantier d’un volume de 41 millions d’euros.
Ce contrat, financé à environ 70% par des subventions européennes, consiste pour Siemens à équiper en composants électroniques l’extension prévue de deux lignes de métro de la capitale grecque, la 2 et la 3, selon un communiqué.
“Cela va aider à diminuer le chaos des transports à Athènes”, en réduisant de 30.000 par jour le nombre de voitures en circulation dans la ville, assure Siemens.
Un porte-parole a toutefois précisé à l’AFP que la commande annoncée mercredi n’entrait pas dans le cadre de la compensation financière décidée par l’entreprise et les autorités grecques.
Le groupe basé à Munich (sud de l’Allemagne) et le gouvernement grec avaient trouvé début mars un accord pour solder un vieux différend sur des pots-de-vin.
Siemens fera don de 170 millions d’euros à la Grèce et y investira au moins 100 millions d’euros, aux termes de cet accord qui a fait l’objet de longues et ardues négociations.
Le géant industriel allemand avait été ébranlé en 2006 par un scandale à dimension internationale, qui avait révélé l’existence de caisses noires d’un montant de 1,3 milliard d’euros.
Ces fonds occultes avaient servi à verser des commissions pour décrocher plusieurs grands appels d’offres dans le monde entier, dont l’un lié à l’organisation des Jeux Olympiques d’Athènes en 2004.