Des baguettes artisanales (Photo : Bertrand Langlois) |
[12/04/2012 16:44:52] PARIS (AFP) Les 40 principales enseignes de restauration rapide de France ont vu leur croissance ralentir en 2011, en raison de la concurrence des grandes surfaces de centre-ville mais aussi des boulangers, selon une enquête du magazine France Snacking à paraître vendredi.
Ces enseignes qui totalisent 6.400 points de vente, ont enregistré 8,16 milliards d’euros de chiffre d’affaires HT, selon un décompte du mensuel professionnel. Soit une progression “de plus de 8%” en 2011, souligne Paul Fedèle, rédacteur en chef, contre environ 10% en 2010.
Dans un contexte de baisse du temps consacré au déjeuner et de budget serré, il apparait que les ciruits de GMS/proxi (petits supermarchés de centre ville) “ont été les plus gros contributeurs de la croissance” de la restauration rapide avec des rayons snacking qui ne cessent de s’étoffer.
La longueur des linéaires consacrés à ces produits alimentaires prêts à consommer a été “multipliée par trois entre 2005 et 2010”, selon Xerfi.
En outre les boulangeries, fortes de 34.500 artisans (contre 1.230 pour la première enseigne McDonald’s), ont augmenté leur offre de sandwiches et autres quiches à réchauffer, et vu leur fréquentation grimper de 18% en 4 ans et leur activité de 12%, selon le magazine citant des chiffres de l’Insee.
Ces professionnels attribuent la hausse de l’activité “à leur restauration boulangère tandis que la vente de pain est en légère hausse”.
Avec un nombre croissant de déjeuners pris hors domicile (1/5 en 2020 contre 1/6,5 actuellement), mais un budget stable consacré à l’alimentation hors foyer (6% des revenus du ménage), le secteur de la restauration économique va profiter mécaniquement de cette manne, mais elle pourrait davantage profiter à la grande distribution et aux petits commerces de bouche.