Le taux de croissance de l’économie tunisienne a dépassé 2% au cours du premier trimestre de l’année 2012, a annoncé, mercredi M. Slim Besbes, secrétaire d’Etat auprès du ministre des finances.
Le taux de croissance prévu pour cette année, par le projet du budget complémentaire pour l’exercice 2012, sera de l’ordre de 3,5%, a-t-il dit.
Mercredi, lors d’un débat avec les membres de la commission des finances, de la planification et du développement à la Constituante, M. Besbès a fait valoir que ce taux de 3,5% est “possible” et “raisonnable”, eu égard aux prévisions et indicateurs enregistrés depuis le début de l’année.
Les résultats du premier trimestre 2012 tablent sur amélioration des indicateurs liés à l’exportation, aux intentions d’investissements ainsi que ceux relatifs au tourisme.
Le secrétaire d’Etat a affirmé, concernant la contribution volontaire et conjoncturelle au budget de l’Etat, que celle-ci ne dépassera pas 0,64% de ce budget , faisant remarquer que le gouvernement “mise beaucoup sur l’élan de solidarité du peuple tunisien au cours de cette période transitoire”.
Il a également fait observer que les méthodes d’organisation de cette opération seront déterminées par un décret à promulguer par le ministre des finances après l’adoption du projet du budget.
D’après M. Besbes, le gouvernement est déterminé à céder les sociétés et les biens mobiliers et immobiliers tout en préservant le tissu économique. Il a précisé à ce sujet que “l’opération de cession est loin d’être facile, elle exige l’idéntification des biens et la vérification des documents afin de préserver les droits de tous les actionnaires”.
M. Besbes a annoncé, à ce sujet, qu’une conférence de presse sera tenue bientôt pour présenter la première liste des sociétés à céder et exposer la stratégie de cession et de gestion des biens confisqués.
Il a rappelé que le budget initial a été élaboré en septembre 2011, sur la base d’un cours du baril estimé à 100 dollars. En janvier 2012, le budget complémentaire a été reformulé sur la base de données objectives, dont en premier lieu, l’augmentation du cours du baril à 110 dollars/baril, a-t-il dit.
“La modification de ces données reste possible par rapport aux évolutions sur la scène internationale”, a-t- il indiqué, précisant que ceci sera fait, que ce soit à travers le recours aux dépenses d’urgence (environ 560 millions de dinars) ou à travers l’elaboration d’un deuxième budget complémentaire.
WMC/TAP
