Alors que le torchon brûle encore entre les différentes ”mouvances” de
l’UTCA,
les patrons réussiront-ils à nous étonner en parvenant à renouer leur unité au
moment de leur prochain Congrès?
Car c’est désormais officiel: le Congrès de l’UTICA se déroulera les 27 et 28
juin prochain au siège de la Centrale. Le Conseil national vient enfin d’en
décider, mais il semble très probable que ce Conseil se réunira de nouveau deux
ou trois semaines avant le Congrès pour réexaminer les questions les plus
délicates; à commencer par les nouveaux statuts de l’UTCA.
Déjà des questions ”passionnelles”, si l’on ose dire, taraudent les esprits:
Wided Bouchamaoui, l’actuelle présidente, se représentera-t-elle? Hamadi Ben
Sedrine, son vice-président, jouera-t-il la carte du consensus? De quel côté
Hichem Elloumi, membre respecté du Conseil, se rapprochera-t-il? Moncef Barcous,
l’un des Sages de la Centrale, travaillera-t-il en arrière-fond à calmer les
esprits? Tarek Chérif, patron de la CONECT (l’autre Centrale patronale), se
mobilisera-t-il pour aider à rendre sa sérénité à l’UTICA? Les jeunes autour
d’Abdelaziz Darghouth choisiront-ils le chemin de la réconciliation?
Parce que c’est, en définitive, de cela qu’il s’agit pour l’avenir de l’UTICA:
les patrons profiteront-ils du Congrès des 27 et 28 juin pour faire table rase
de leurs divergences pour concilier les cœurs et les esprits et retourner à leur
vocation essentielle: employer et créer de la richesse?