Neo Sécurité : la demande de cessation de paiement retirée, le PDG sur le départ

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ésident de Neo Sécurité, dans son bureau à Paris, le 2 mai 2012 (Photo : Jacques Demarthon)

[03/05/2012 09:58:54] PARIS (AFP) Le tribunal de commerce de Paris a validé jeudi le retrait de la demande de cessation de paiement du groupe de gardiennage en difficultés Neo Sécurité, dont le président Jean-Michel Houry a annoncé sa démission.

“J’ai annoncé que j’allais présenter ma démission effective ce soir”, a déclaré M. Houry à l’issue de l’audience. La décision du tribunal fait suite à l’octroi par les pouvoirs publics d’un délai de deux mois pour le paiement de ses charges, qui doit permettre de finaliser des discussions en cours sur sa reprise.

Le ministère de l’Industrie avait indiqué mercredi que “le dirigeant de Neo Sécurité (s’était) engagé à quitter ses fonctions sans indemnité dans le cadre (d’une) cession”. Il avait également précisé avoir “engagé des discussions avec plusieurs repreneurs potentiels”, évoquant “des groupes de premier plan comme Securitas ou Fiducial, mais aussi des consortiums d’entreprises locales, et des fonds d’investissement”.

M. Houry a indiqué qu’il serait remplacé jeudi soir à l’issue d’un conseil d’administration par Jean-Christophe Chwat, directeur général des opérations de Neo Security, la filiale en difficulté du groupe.

“Compte tenu du fait qu’il y a une aide de l’Etat, qui nous fait tenir sans problème jusqu’à fin juillet en termes de trésorerie, ceci va permettre (…) de continuer et terminer des discussion en cours”, a déclaré M. Houry à la sortie du tribunal, précisant que le repreneur “ne sera pas un industriel du secteur et qu’il sera français”.

Il reprendra “100% des titres pour 1 euro”, a-t-il ajouté.

Née en mars 2009 de la reprise des activités françaises, très déficitaires, du groupe britannique G4S, l’entreprise Neo Sécurité, qui emploie 5.000 personnes, devait subir une restructuration dans la foulée. L’opération ayant pris du retard, elle avait été placée en procédure de sauvegarde en mars 2011.