érence de presse du groupe le 22 février 2012 à Paris (Photo : Eric Piermont) |
[07/05/2012 17:31:59] PARIS (AFP) Le PDG de France Télécom Stéphane Richard propose à ses concurrents d’unir leurs forces pour déployer la quatrième génération de réseau mobile en France, dans un entretien mis en ligne lundi sur le site de l’Express.fr.
France Télécom partage déjà son réseau en Pologne et en Grande-Bretagne et, “bientôt, en Roumanie et en Espagne”, dit-il. L’opérateur semi-public est aussi “prêt à le faire en France avec SFR et/ou Bouygues dans la 4G”, selon son PDG. Mais “tous deux semblent réticents pour le moment”, ajoute-t-il.
Concernant les effets de l’arrivée de Free sur le marché, il estime qu’il n’est “pas correct, compte tenu du contexte macroéconomique, de faire du chantage” sur l’emploi, en allusion aux craintes exprimées par ses concurrents.
“Certes, nous sommes sous pression, mais encore profitables. Mon devoir est donc d’adapter l’entreprise en diminuant les coûts de réseau, d’informatique, les frais administratifs et les achats de contenus”, déclare-t-il.
Le PDG d’Orange ne trouve “pas surprenant” le succès des forfaits à bas coûts de son nouveau partenaire d’itinérance.
“Free détient un parc de 4,7 millions d’abonnés à Internet”, or “les deux tiers” des clients mobiles qui ont quitté Orange possèdent une Freebox. “Reste à savoir, après cette première prise de guerre, si ce nouvel entrant sera capable de recruter au-delà de sa communauté”, ajoute M. Richard.
Concernant les baisses de prix désormais proposées par Orange, son patron précise que, cette année, “la facture pourrait baisser de 10% en moyenne”, et qu’il faut s’attendre “à une réduction supplémentaire dans les deux ou trois prochaines années”.
Mais des éléments vont, selon lui, venir “freiner cette érosion”: l’explosion de l’Internet mobile et l’arrivée de nouveaux smartphones, comme l’iPhone 5, par exemple, dont M. Richard confirme qu’Orange “l’aura”, sans pouvoir révéler la date de son lancement en France.