Du 2 mai au 5 mai, la Banque africaine de développement (BAD) a été un partenaire de la Journée de la liberté de la presse à Tunis pour réfléchir sur le thème des nouvelles voix qui aident à transformer les sociétés. «La liberté de la presse et le développement sont liés. Vous en manquez un et vous passez à côté des deux! Ce n’est que lorsque vous, les membres de la presse, êtes libres, transparents et responsables qu’il peut y avoir du développement», a déclaré Donald Kaberuka, président du Groupe de la BAD.
Près de 300 invités, membres des médias internationaux et de la société civile, étaient présents à ce déjeuner offert par la Banque africaine de développement, à l’occasion de la Journée mondiale de la liberté de presse, à Tunis.
La directrice générale de l’Unesco, Irina Bokova, a ouvert l’événement en rendant hommage au soutien de la BAD. «Nous souhaitons avancer ensemble en collaboration avec la BAD sur ce continent plein d’opportunités».
Les journalistes africains ont été à l’origine de la déclaration de Windhoek (Namibie) il y a 21 ans, qui a jeté les fondations d’une presse libre et indépendante sur le continent. Chaque année, le 3 mai, la communauté internationale célèbre la Journée mondiale de la liberté de la presse. Cette année, l’UNESCO et la Banque africaine de développement l’ont célébrée ensemble.
Représentant le gouvernement tunisien hôte de cette Journée, Ridha Kazdaghli, secrétaire d’Etat et conseiller en communication du chef du gouvernement, a réaffirmé l’importance symbolique du choix de la Tunisie pour l’événement, un an après la révolution. La BAD travaille en étroite collaboration avec son partenaire, l’Etat tunisien, pour assurer la durabilité du rôle pionnier de la Tunisie dans le Printemps arabe et les améliorations continues en termes de gouvernance et de transparence.
Habiba Mejri-Cheikh, du département de l’information publique à l’Union africaine, a pris la parole au nom de Jean Ping, le président de la Commission. Elle a insisté sur les progrès réalisés dans le domaine de la liberté de la presse tout en soulignant les défis qu’il reste à surmonter sur le continent africain.
Offert par la Banque africaine de développement, le déjeuner faisait partie d’autres événements parallèles de la BAD autour de cette journée mondiale de célébration de la liberté de la presse en 2012 à Tunis. Le 2 mai avait eu lieu une table ronde sur les médias et la gouvernance: comment préserver le rôle pionnier de la Tunisie dans le réveil du monde arabe en coopération avec le site web anglophone d’informations Tunisialive. Cette table ronde fut une contribution au débat actuel sur le rôle des medias dans la Tunisie postrévolution. Le 3 mai et le 5 mai, la BAD a aussi organisé une formation au centre africain de perfectionnement des journalistes et communicateurs (CAPJC) sur le rôle des médias pour améliorer la transparence et l’obligation de rendre compte.
(Communiqué BAD)