Tunisie : Le premier salon du tourisme alternatif aura lieu les 23 et 24 juin au village KEN à Bouficha (Sousse)

Par : TAP

Le premier salon du “tourisme alternatif” sera organisé, les 23 et 24 juin 2012
au village KEN à Bouficha (gouvernorat de Sousse), en dépit des difficultés
financières auxquelles fait face le fondateur de ce village qui n’est pas
parvenu à honorer ses engagements (1,5 million de dinars). C’est ce que vient
d’annoncer l’Association pour la Promotion du Tourisme Alternatif en Tunisie (
APTAT), au cours d’une conférence de presse tenue, jeudi 10 mai à Tunis.

Souheil Mouldi, président de l’APTAT a souligné que l’attachement de
l’Association à cet espace constitue «un appui au fondateur du village,
Slahedine Smaoui, qui a entamé depuis le 2 mai, une grève de la faim».

Il s’agit en outre d’un appel aux différents intervenants d’oeuvrer en vue de
préserver cet acquis culturel, a ajouté M.Mouldi.

Le village KEN, un espace culturel, touristique et environnemental qui allie
tradition et modernité, a été réalisé en 1988 sur une superficie de 3 hectares
(5 mille mètres carrés). Il abrite des ateliers d’artisanat et un musée d’habits
traditionnels, outre des espaces de loisir et de culture.

Ce premier salon du tourisme alternatif en Tunisie va regrouper tous les
intervenants dans le secteur du tourisme alternatif, tels que les propriétaires
des maisons d’hôte et de gîtes ruraux. Le salon comportera une composante
commerciale mettant face à face les producteurs, leurs clients potentiels
nationaux et internationaux et une composante festive destinée au grand public.

Les organisateurs de la manifestation ambitionnent de le hisser au rang de
rendez-vous touristique incontournable dans le calendrier national et
international des manifestations touristiques spécialisées.

Wahid Brahim, membre de l’association APTAT a, pour sa part, indiqué que le
tourisme alternatif ne peut en aucun cas remplacer le tourisme balnéaire, mais
il le complète à travers la diversification des produits touristiques et
culturels. La promotion de ce type de tourisme exige, en premier lieu, une
volonté politique qui permet de mettre en place un climat d’affaires favorable
aux promoteurs de projets qui veulent investir dans les régions intérieures
(infrastructure, incitations et cadre réglementaire), a-t-il précisé.

WMC/TAP