ère Elgin, du groupe Total, photographiée le 2 avril 2012 en mer du Nord (Photo : Jonathan Nackstrand) |
[11/05/2012 11:27:55] PARIS (AFP) La fuite de gaz intervenue fin mars sur la plateforme gazière Elgin en mer du Nord britannique devrait coûter globalement entre 300 et 400 millions de dollars à Total (soit entre 230 et 310 millions d’euros environ), a estimé vendredi le PDG du géant pétrolier français Christophe de Margerie.
L’essentiel de ce coût, soit environ 300 millions de dollars, proviendra du manque à gagner entraîné par la suspension de l’extraction du gisement d’Elgin et de celui adjacent de Franklin, ce à quoi il faut ajouter les frais d’intervention pour mettre fin à la fuite, a détaillé le patron de Total, qui s’exprimait lors de l’assemblée générale des actionnaires du groupe à Paris.
“Globalement, nous devrions être entre 300 et 400 millions de dollars”, a déclaré M. de Margerie, soulignant que ce coût était loin de l’effet que cet incident a eu sur le cours de Bourse du groupe pétrolier.
M. de Margerie a rappelé au passage, comme le groupe l’avait annoncé fin avril, que Total espérait pouvoir reprendre l’exploitation d’Elgin/Franklin avant la fin de l’année.
Il a également réaffirmé que les études environnementales menées sous l’égide des autorités britanniques n’avaient détecté “aucun dégât sur le plan environnemental”, hormis les émissions de gaz à effet de serre liées au gaz naturel qui s’échappe dans l’atmosphère.
Un peu plus tôt, M. de Margerie avait affirmé que l’intervention dite “top kill” visant à boucher le puits défaillant serait lancée dès que la météo le permettra, et confirmé qu’il s’agissait d’une question de jours. Un navire de forage, placé à proximité de la plate-forme d’Elgin, est prêt à lancer cette opération consistant à injecter de la boue lourde dans le puits défaillant.