«Les travaux de connexion des gouvernorats de Siliana, Béja, Jendouba et Le Kef, au réseau du gaz naturel, seront réalisés de 2013 à 2016, à partir de la région de Kasserine, par laquelle passe l’une des principales conduites du pays», a déclaré Mohamed Lamine Chakhari, ministre de l’Industrie.
A l’occasion de la célébration, jeudi 10 mai 2012, du cinquantenaire de la STEG (Société tunisienne d’électricité et de gaz), M. Chakari a préciser que ces projets vont bénéficier aux régions du Nord-ouest qui souffrent d’un manque d’approvisionnement en produits pétroliers, à chaque hiver.
Il a souligné que l’actuel gouvernement entend renforcer le rôle de la STEG, à travers l’amélioration de sa capacité de production, en vue de satisfaire les besoins croissants en matière d’énergie et conforter l’investissement et l’emploi.
A rappeler que le taux d’électrification atteint, actuellement, 99,5% en milieu urbain en Tunisie, contre 21% en 1962, alors que la production d’électricité a progressé de 290 gigawatts/heure en 1962, à 11.902 GW/H en 2011.
Ahmed Ben Salah, ancien ministre de la Planification, des Finances et de l’Economie, à l’époque de la nationalisation du secteur de l’électricité (avril 1962), estime nécessaire “de préserver la STEG en tant qu’acquis national ne devant pas être cédé. Nous devons nous appuyer sur le secteur public et les compétences nationales pour exploiter les richesse du pays et notamment les énergies renouvelables, qui sont au centre de l’intérêt des pays non producteurs de pétrole”.
Ont pris part à la cérémonie de célébration du cinquantenaire de la STEG les anciens PDG de la société, le président de l’Ordre des ingénieurs et les représentants de l’UGTT.
WMC/TAP