éricain, en octobre 2011. (Photo : Mcsn Natasha R. Chalk) |
[11/05/2012 12:21:16] PARIS (AFP) Paris regrette le choix du F-35B américain pour équiper les porte-avions britanniques, annoncé jeudi par Londres, qui “risque de limiter la coopération aéronavale” franco-britannique, a indiqué vendredi le ministère des Affaires étrangères.
“Ce choix risque de limiter notre coopération aéronavale, ce que nous regrettons”, a déclaré Bernard Valero, porte-parole du Quai d’Orsay lors d’un point presse, à propos de cette décision qui aura pour conséquence que les avions français Rafale ne pourront pas se poser sur le futur porte-avions britannique, Queen Elizabeth.
“Nous voulons croire que cette décision, dont le gouvernement britannique affirme qu’elle est fondée sur des raisons budgétaires, ne remet pas en cause notre coopération dans le domaine aéronaval”, a-t-il ajouté, “prenant note” de la décision du Royaume Uni de choisir l’avion de combat F-35 B à décollage vertical, au détriment du F-35 C à décollage par catapulte.
Londres hésitait entre ces deux versions de l’avion de combat fabriqué par la même société américaine Lockheed Martin pour équiper la Royal Navy et la Royal Air Force (RAF): le F-35B à atterrissage et décollage vertical et le F-35C lancé par catapultes.
Le Premier ministre David Cameron avait, en 2010, vanté aux députés britanniques l’interopérabilité du F-35C avec les porte-avions français et américains.
Son gouvernement a finalement renoncé à se doter du F-35C du fait de “l’augmentation inacceptable (du coût) et des délais” qu’impliquait un tel choix. L’une des conséquences de ce revirement est que les avions français Rafale ne pourront pas se poser sur le pont du Queen Elizabeth dépourvu de catapultes, et qui reste à construire d’ici 2020.