«Le nombre d’entreprises étrangères ayant quitté la Tunisie n’a pas dépassé 15, au cours des 4 premiers mois de 2012, contre 83, au cours de la même période de 2011», a annoncé Noureddine Zekri, directeur général de l’Agence de promotion de l’investissement extérieur (FIPA).
«L’arrêt des activités de ces entreprises n’est pas lié à la conjoncture économique du pays, mais il s’explique soit par une mauvaise gestion, par la fin des contrats avec les clients de l’entreprise concernée ou par des problématiques liées aux investisseurs», a-t-il précisé. Soulignant qu’en dépit de la conjoncture difficile que traverse l’économie nationale, la Tunisie bénéfice encore d’une forte compétitivité en termes d’attrait des investissements étrangers.
Il a affirmé que «les entreprises étrangères installées en Tunisie ont souligné leur volonté d’y rester eu égard aux opportunités d’investissements offertes», elles veulent en outre améliorer les salaires dans le cadre de la loi et des résultats des négociations sociales. Dans cet ordre d’idées, M. Zekri a affirmé que plusieurs entreprises étrangères ont procédé, spontanément, à l’augmentation des salaires de leurs cadres et fonctionnaires après la Révolution de 14 janvier.
Par ailleurs, le DG de la FIPA lance un appel à l’instauration d’un climat social sain dans ces entreprises et à la sensibilisation des parties concernées quant à l’importance de préserver le capital confiance du pays, et partant d’attirer de nouveaux investissements étrangers.
WMC/TAP
