ère allemande Angela Merkel et le président français François Hollande, le 15 mai à Berlin (Photo : John Macdougall) |
[17/05/2012 18:41:35] BERLIN (AFP) Les dirigeants français, allemand, italien et britannique et ceux des institutions de l’Union européenne ont jugé que redressement des finances et croissance allaient de pair, lors d’une vidéo-conférence jeudi pour préparer le G8, selon un porte-parole de la chancellerie allemande.
Il ressort de cet entretien “un accord fort sur le fait que consolidation budgétaire et croissance ne sont pas contraires mais que l’un et l’autre sont nécessaires”, a indiqué Steffen Seibert dans un mail succinct à l’AFP.
Il n’a donné aucun autre détail sur la teneur de ces discussions.
Cet entretien a réuni la chancelière allemande Angela Merkel, le Premier ministre britannique David Cameron, le président français François Hollande, le chef du gouvernement italien Mario Monti, ainsi que le président de l’Union européenne Herman Van Rompuy et celui de la Commission européenne José Manuel Barroso. Il était prévu entre 15H15 et 16H00 GMT.
M. “Van Rompuy a souhaité la tenue de cette conférence pour discuter des positions respectives avant le G8. Il est traditionnel qu’il y ait des discussions avant un G8, mais avec l’arrivée du président François Hollande, les dirigeants ont souhaité avoir un entretien”, avait expliqué en début d’après-midi un porte-parole de Downing Street à l’AFP.
“Il s’agit vraiment de comprendre comment chacun aborde ce G8. C’est en prévision du G8 mais il faut s’attendre à ce qu’il soit aussi question de la zone euro”, avait ajouté le porte-parole dont le pays fait partie du G8 mais pas de la zone euro.
M. Hollande avait rencontré mardi à Berlin Mme Merkel mais pas encore MM. Monti et Cameron.
Le sommet du G8, qui rassemble les dirigeants des pays les plus industrialisés, se tient vendredi et samedi à Camp David, aux Etats-Unis, alors que les craintes d’une sortie de la Grèce de l’euro se sont accentuées.
Jeudi soir, l’agence de notation financière Fitch a abaissé les notes de long terme de la dette en devises et en euros de la Grèce à “CCC” contre “B-” auparavant, citant “le risque accru” de sortie du pays de la zone euro.