Obama, Merkel insistent sur des mesures de consolidation fiscales

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ésident américain Barack Obama et la chancelière allemande Angela Merkel le 19 mai 2012 à Camp David, aux Etats-Unis (Photo : Nicholas Kamm)

[20/05/2012 05:54:28] CHICAGO (AFP) Le président américain Barack Obama et la chancelière allemande Angela Merkel ont convenu samedi que la zone euro ne devait pas renoncer à des mesures de consolidation fiscales tout en oeuvrant pour la croissance, a indiqué la Maison Blanche.

M. Obama et Mme Merkel ont eu un entretien bilatéral en marge du sommet du G8 à Camp David, Maryland, au cours duquel ils ont insisté sur la nécessité de travailler sur les deux fronts, “en tandem”, a dit à la presse le conseiller adjoint pour la sécurité nationale de M. Obama, Ben Rhodes.

“Il existe une reconnaissance croissante sur la nécessité de prendre des mesures pour stimuler la croissance dans la zone euro à court terme (…) mais aussi de continuer à prendre des mesures de consolidation fiscales sur lesquelles insistent la chancelière Merkel et d’autres”, a déclaré M. Rhodes à des journalistes à bord de l’avion présidentiel amenant M. Obama à Chicago.

M. Obama et Mme Merkel se sont rendus tous deux à Chicago où se tient dimanche et lundi un sommet de l’Otan.

Auparavant, au G8, Mme Merkel a cherché à nier toute divergence avec Paris autour de la croissance. “Le message important à retenir du sommet, c’est que la consolidation des budgets et la croissance sont les deux faces de la même médaille”, a-t-elle affirmé.

Les dirigeants des pays du G8 ont plaidé samedi en faveur de la croissance économique pour compenser l’effet de l’austérité budgétaire et appelé de leur voeux le maintien de la Grèce dans la zone euro.

“Tous les dirigeants sont d’accord aujourd’hui ici, la croissance et l’emploi doivent être notre priorité absolue”, a déclaré le président Obama, hôte du sommet organisé dans sa résidence forestière de Camp David, en clôturant les travaux.

Ce débat s’effectue sur fond de graves inquiétudes pour la Grèce, où la crise économique se double d’un blocage politique. Les Grecs sont à nouveau appelés aux urnes le 17 juin et leur sortie de l’euro est ouvertement évoquée.