Du montage à la production, de nouveaux horizons s’ouvrent, une bouffée d’oxygène pour la Tunisie…
El Athir ! Bientôt cinquante ans d’existence et la renommée en sus. La première industrie électronique en Tunisie n’a cessé de s’accroître. Depuis 1965, l’entreprise a assis sa notoriété par le sérieux de son engagement à offrir le meilleur à ses clients.
Au fur et à mesure que le partenariat Samsung – El Athir grandit, les opportunités se voient grandir de part et d’autre.
En effet, Samsung Electronics vient d’accorder à El Athir la possibilité de produire localement, outre la carte mère, les cartes d’alimentation malgré sa complexité. En partenariat avec les ingénieurs Samsung, la Tunisie devient le 2ème pays à produire localement cette composante fort importante dans le processus de production des téléviseurs LED, LCD et PLASMA.
Cette nouvelle pour le marché tunisien donnera sa double dose d’oxygène au marché tunisien et spécialement dans les circonstances actuelles: d’une part, la promotion de l’emploi des jeunes diplômés et, d’autre part, la baisse des prix de vente publics.
De quoi parlons-nous ?
La production locale de la carte d’alimentation rajoute à la chaîne de montage d’El ATHIR SKD (Semi Knocked Down, qui n’est autre que l’importation de composantes à un stade semi final…), une deuxième chaîne de montage et on passe au format CKD (Completed Knocked Down: qui signifie la production des composantes localement).
En l’espace de 6 mois, El Athir a réussi cette année le pari de mettre en place ce nouveau système de production qui ne devrait pas tarder à dévoiler ses performances.
Si le système SKD est présent dans d’autres pays comme l’Algérie, la fabrication de sa carte d’alimentation pour le compte de Samsung revient en exclusivité à la Tunisie et à l’Argentine.
Résultat: des efforts sans cesse renouvelés d’El Athir et de Samsung HQ, le pays est maintenant le principal noyau de fabrication qui desservirait prochainement toute l’Afrique en cartes d’alimentation et en cartes mère. Avec un investissement de l’ordre de 3,5 millions de dinars tunisiens.
Première bouffée d’oxygène: la nouvelle chaîne CKD, une réponse au chômage
En augmentant la production, le développement de la chaîne va permettre à Al Athir de contribuer à l’employabilité des Tunisiens.
En effet, cette nouvelle chaîne permettra le recrutement de techniciens supérieurs, de techniciens et d’opérateurs. Dans le secteur de la production des câbles d’alimentation, afin d’atteindre une performance encore plus élevée, la société a également embauché des opérateurs en lignes et des techniciens qualifiés. Ce qui représente un taux de 200% de la capacité habituelle d’El Athir.
Cette initiative devrait servir d’exemple aux autres entreprises tunisiennes et servir de levier pour la sortie de la crise actuelle.
Deuxième bouffée d’oxygène: répercussions sur les prix publics
Le prix d’un téléviseur exposé dans un magasin est la résultante d’un coût d’achat d’usine, d’un coût de transport, de taxes douanières et d’une marge du distributeur (montage + distributeur).
En passant du SKD au CKD, les taxes douanières baissent d’une manière considérable, et ce grâce à l‘importation de composantes et non de produits semi finis. Le taux d’intégration du produit est donc forcément largement inférieur et le prix final est forcément revu à la baisse.
Cette nouvelle, qui n’est pas des moindres pour le marché tunisien, démocratisera ainsi l’accès aux nouvelles technologies. Telle fut la raison principale de l’implantation du CKD en Tunisie.
Ce qui est à noter, c’est que la production se fera sous le contrôle des ingénieurs de Samsung Electronics venus s’implanter en Tunisie pour justement assurer un niveau de qualité irréprochable. En tant que leader mondial, le géant coréen ne badine pas avec la qualité de ses produits et la satisfaction de ses clients.