érence de presse au Council on Foreign Relations à New York, le 26 juillet 2011 (Photo : Timothy A. Clary) |
[31/05/2012 15:41:43] WASHINGTON (AFP) La directrice générale du Fonds monétaire international (FMI), Christine Lagarde, regrette la polémique provoquée par ses propos récents invitant les Grecs à “s’entraider collectivement”, a déclaré jeudi à Washington un porte-parole de son organisation.
Mme Lagarde a dit devant le Conseil d’administration du Fonds “qu’elle regrettait que ses remarques aient été mal comprises et qu’elles aient offensé”, a déclaré ce porte-parole, Gerry Rice, lors d’un point de presse.
Mme Lagarde et le FMI ont toujours dit qu’ils éprouvaient “un grand respect pour la Grèce et son peuple, et les sacrifices que de très nombreux Grecs consentent pour surmonter la crise économique”, a ajouté ce porte-parole.
“Depuis quelques années, le FMI fait de gros efforts pour soutenir la Grèce”, a encore déclaré M. Rice.
Le FMI a annoncé le 17 mai qu’il s’était mis en retrait de la Grèce, qu’il refusait de travailler avec le gouvernement transitoire à Athènes et qu’il attendait les élections de juin pour reprendre éventuellement le versement de son aide au pays, dont une nouvelle tranche aurait dû en théorie être débloquée jeudi.
“Nous continuons de penser que si toutes les parties concernées assument leurs responsabilités et si les bonnes mesures politiques sont mises en oeuvre, alors la Grèce pourra surmonter la situation et se construire un avenir meilleur”, a dit jeudi M. Rice.
“L’engagement du FMI à soutenir la Grèce dans cet effort reste entier”, a-t-il ajouté.
Mme Lagarde s’était attirée les foudres des Grecs, qui s’étaient dits “humiliés”, dimanche, lorsqu’elle avait déclaré au quotidien britannique The Guardian qu’ils “devraient commencer par s’entraider collectivement”, en “payant tous leurs impôts”.