C’est presque chose faite. Le constructeur d’automobile français, Renault, a annoncé ce vendredi 1er juin 2012 avoir «signé un accord-cadre avec les autorités locales», depuis le 25 mai. L’information a été révélée par lemonde.fr, citant une porte-parole de Renault. Cela dit, «Les discussions se poursuivent néanmoins pour l’adoption d’un texte définitif», précise la même source.
Concernant la clientèle visée, «la porte-parole a simplement indiqué que les voitures de cette usine seraient destinées au marché local», écrit Le Monde. Et quant au type de voiture, il faudra patienter encore, la porte-parole du constructeur «… s’est refusée à donner plus d’informations…».
Notre confrère rappelle que «Renault a déjà une unité, à Tanger au Maroc, mais dont l’essentiel de la production est destiné à l’exportation. Toutefois, selon Le Figaro, «l’usine d’Algérie fabriquera initialement la voiture la plus vendue par Renault en Algérie: la Symbol, une Clio II à coffre apparent».
Par ailleurs, si les discussions traînent encore, c’est parce que les deux parties ne se sont pas mises d’accord «sur le lieu d’implantation: le gouvernement algérien privilégie le site de Jijel, une ville portuaire située à 350 kilomètres à l’est d’Alger, pour des raisons d’aménagement du territoire, alors que Renault préférerait la banlieue d’Alger, où il est plus facile de trouver de la main-d’œuvre qualifiée». Mais pas seulement, car les autorités algériennes souhaiteraient également «… un projet plus ambitieux, concernant le volume de production, que celui proposé par le groupe français», indique notre source.
En tout état de cause, la signature de cet accord-cadre constitue un grand pas vers la finalisation de l’accord final entre Alger et Renault.
Et la Tunisie dans tout ça, a-t-elle été définitivement oubliée par le constructeur français dans l’espace maghrébin?