Wendel : Frédéric Lemoine dénonce les attaques, dit avoir porté plainte

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ée générale le 4 juin à Paris (Photo : Eric Piermont)

[04/06/2012 16:46:07] PARIS (AFP) Le président du directoire de Wendel, Frédéric Lemoine, a dénoncé lundi les attaques dont sont l’objet la société d’investissement française et ses dirigeants, actuels ou anciens, et indiqué avoir porté plainte contre l’ancien directeur juridique, Arnaud Desclèves.

“Alors même que Wendel s’attache à inscrire son action dans la transparence, dans la bonne gouvernance, on cherche à ternir son image et à discréditer certains de ses dirigeants par des attaques incessantes, intéressées et personnelles”, a déclaré M. Lemoine en ouverture de l’assemblée générale des actionnaires.

“Je me suis longtemps tu à cet égard, mais la gravité de ces attaques et la violence qu’elles suscitent de la part de quelques médias ne peuvent plus être passées sous silence”, a-t-il ajouté.

Il a principalement évoqué les actions menées par Sophie Boegner, membre de la famille Wendel et ancienne administratrice du holding familial, ainsi que par l’ancien directeur juridique, Arnaud Desclèves.

M. Lemoine a rappelé qu'”aucune juridiction n’a, à ce jour, suivi leurs thèses” et que Mme Boegner, en contentieux avec Wendel depuis quatre ans, a été récemment déboutée en appel, début avril.

Mme Boegner conteste, notamment, la réorganisation du capital de Wendel qui a permis à 14 dirigeants de racheter 5% du capital avec une importante décote.

Le mécanisme a également été contesté, mais pour d’autres raisons, par M. Desclèves, directeur juridique de 2002 à 2009, qui reproche aux trois principaux dirigeants de l’époque de l’avoir contraint à conserver ses titres.

Une nouvelle plainte récente de M. Desclèves mettant directement en cause M. Lemoine, le président du directoire a annoncé avoir porté plainte pour dénonciation calomnieuse. “Je ne laisserai pas sans répondre ce personnage ternir l’image de notre société”, a-t-il lancé.

Le schéma financier d’intéressement dénoncé par Mme Boegner a été jugé fiscalement incorrect par le Comité de l’abus de droit fiscal, dont la fonction est d’arbitrer les litiges entre le fisc et les contribuables, a affirmé dimanche le JDD.