Electronic Arts poursuit son développement sur Facebook avec un “Sim City”

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Vue du salon E3 de Los Angeles, en Californie, en juin 2011 (Photo : Gabriel Bouys)

[04/06/2012 21:20:54] PARIS (AFP) Electronic Arts va poursuivre son développement sur le réseau social Facebook, avec lequel il a signé fin 2010 un partenariat de cinq ans, grâce à un nouvel épisode de son jeu vidéo “Sim City”, a-t-il annoncé lundi à la veille de l’ouverture du salon spécialisé E3 à Los Angeles.

Cette franchise, l’une des plus populaires du catalogue de l’éditeur américain, repose sur la construction et la gestion d’une ville. Depuis sa création en 1989, une vingtaine de volets ont été commercialisés.

Pour cet opus inédit disponible “prochainement”, Electronic Arts a fait appel au studio Playfish, spécialiste des jeux sur Facebook qu’il avait acquis en 2009 et déjà auteur d’une adaptation de son simulateur de vie “Les Sims” sur Facebook.

“Nous pensions déjà à ce jeu en rachetant Playfish. Electronic Arts souhaite développer ses licences sur de nombreuses plates-formes. Les réseaux sociaux sont une cible et +Les Sims+ y connaît un beau succès”, a expliqué à l’AFP Lucy Bradshaw, directrice générale de Maxis, filiale de l’éditeur américain à l’origine de “Sim City” et des “Sims”.

Avec “Sim City Social”, Electronic Arts va être en concurrence frontale avec son rival Zynga, notamment connu pour son simulateur de gestion de ville “CityVille”, qui est le jeu le plus populaire sur Facebook avec quelque 34 millions d’utilisateurs actifs en mai, selon le site spécialisé AppData.com.

A titre de comparaison, “Les Sims Social” a rassemblé près de 16 millions de joueurs actifs sur la même période.

Ces jeux reposent sur un même principe baptisé “free-to-play”: si leur accès est gratuit, il est possible d’acheter via des micro-transactions des objets facultatifs afin de progresser plus vite par exemple.

Lors de l’annonce de son accord avec Facebook, Electronic Arts avait indiqué bénéficier des mêmes conditions financières que les autres développeurs dont les applications sont accessibles sur le réseau social, ce qui signifie qu’il encaisse 70% des recettes tirées de l’achat de “crédits Facebook”.