«Le Maroc a toujours été fermement engagé en faveur d’une meilleure intégration économique des pays du Maghreb». C’est le secrétaire d’Etat adjoint américain en charge des Affaires économiques et de l’Energie, José Fernandez, qui l’a affirmé alors qu’il rencontrait des représentants de la presse maghrébine à Washington.
Selon l’agence marocaine de presse MAP citant M. Fernandez, «une intégration entre les cinq pays de l’ensemble maghrébin peut se traduire par une augmentation du PIB à hauteur de 7% au Maroc et en Tunisie notamment, et de pas moins de 3% pour tous les pays de cette région».
Le responsable américain a également souligné que “les efforts entrepris par le Royaume pour améliorer le climat des affaires encouragent les entreprises américaines à y venir investir, avant de préciser: «Nous sommes d’autant plus encouragés par ces réformes que le Maroc n’a eu de cesse de démontrer sa ferme volonté d’attirer davantage d’investisseurs étrangers».
Parmi les secteurs qui intéressent les compagnies américaines, figure en premier lieu l’énergie solaire au Maroc, soulignant de ce fait qu’«il existe au moins deux sociétés américaines qui souhaitent se lancer dans ce marché» en plein essor dans le Royaume. Et ajouter : «Les Etats-Unis sont leaders dans ce domaine et je voudrais qu’elles (sociétés) prennent part à ce secteur au Maroc», indiquera M. Fernandez, étant donné que «l’industrie de l’énergie solaire, en évolution perpétuelle, pourrait bien dominer, à l’avenir, les exportations de la région du Maghreb vers le reste du monde».
Evoquant les relations entre les deux pays, José Fernandez estime que, «grâce à l’accord de libre-échange qui lie le Maroc aux Etats-Unis, le Royaume chérifien est à même de servir de plateforme commerciale aux compagnies américaines souhaitant conquérir les marchés du Continent africain et de la région d’Afrique du Nord et du Moyen-Orient notamment». Surtout que «le Maroc dispose d’une très bonne infrastructure» couplée d’une réelle volonté des autorités marocaines de consolider davantage le réseau autoroutier du Royaume.
Par ailleurs, et se référant à un classement établi par la Chambre arabo-américaine du Commerce (Nusacc) sur la base de statistiques officielles du gouvernement américain, la MAP indique que «le Maroc a fait son entrée, pour la première fois, au “Top 5 des marchés arabes“ les plus importants pour Washington, avec un volume d’importations de biens américains dépassant les 2,86 milliards de dollars en 2011, soit une hausse de 47% par rapport à leur niveau de 2010».
Occupant la 4ème position dans le monde arabe en tant que marché de destination pour les exportations américaines en 2011, le Maroc est devancé par les Emirats Arabes Unis (1ère place) avec 15,89 milliards de dollars d’importations, l’Arabie Saoudite (13,82 milliards) et l’Egypte (6,18 milliards), selon le même classement.