Développement : le NY Forum Africa s’achève sur un satisfecit pour le continent africain

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ée de clôture du New York Africa Forum, le 10 juin 2012 à Libreville, au Gabon (Photo : Wilfried Mbinah)

[10/06/2012 21:31:00] LIBREVILLE (AFP) Le président gabonais Ali Bongo et les organisateurs se sont montrés satisfaits du New York Forum Africa, qui a rassemblé (8-10 juin) à Libreville des personnalités sur le développement de l’Afrique, et qu’ils ont jugé bénéfique pour le continent en général et le Gabon en particulier.

L’ensemble des conclusions et propositions du Forum seront soumises au G20 au Mexique (18-19 juin) ainsi qu’au sommet de Rio+20 (20-22 juin), a affirmé Richard Attias, le promoteur du forum, ancien organisateur du forum de Davos.

“La déclaration est en cours de rédaction. On discutera ensuite si on la rend public avant le prochain G20 ou Rio, ou bien si on attend pour réserver la primeur aux chefs d’Etat”, a-t-il précisé.

Au niveau gabonais, le président Bongo s’est montré satisfait promettant un nouveau forum “très bientôt”, probablement en 2013. “Contrairement à ceux qui disent que ce genre de réunions n’est que du tourisme dégagé, nous avons pu échanger et permettre des possibilités importantes pour les entreprises de notre pays (…) et tout ceci au bénéfice du peuple gabonais”, a-t-il déclaré.

“En l’espace de 30 heures, nous avons pu signer des contrats dans des domaines aussi importants, que le logement, les infrastructures, l’énergie, l’eau, les mines et les finances”, a-t-il souligné.

Le Gabon a notamment signé un important contrat avec le groupe marocain Addoha (logements sociaux, contruction, cimenterie) ainsi qu’avec le fonds Ycap “qui gère plusieurs milliards de dollars d’actifs et qui est venu avec la détermination d’investir”, a confié Richard Attias.

Le chef de cabinet du président Bongo, Liban Soliman a lui assuré : “Il y a eu de discussions très avancées (…), Il y a des accords clairs qui ont été mis en place (…) mais le plus important ce sont les relations qui se créent”.

“Un homme d’affaires et son business c’est comme un homme qui allume une bougie, si tu parles trop, que les gens respirent dessus, la flamme ne prend pas. Personne ne va dévoiler des choses non finalisées”, a-t-il estimé.

“Il y a ce qui est économique mais aussi ce qui est symbolique”, a-t-il conclu estimant que le Forum contribuait à améliorer l’image du pays et le climat des affaires.