Les révolutions arabes ont démontré l’échec des orientations socioéconomiques dans certains pays arabes, a déclaré le secrétaire général de l’Union syndicale des travailleurs du Maghreb arabe, Jrad, dans son intervention à la Conférence internationale du travail à Genève. Selon lui, l’injustice sociale, l’augmentation du taux de chômage et l’absence de la protection sociale ainsi que les tentatives du gouvernement de contrôler l’action syndicale et le travail précaire, sont autant de facteurs à l’origine des soulèvements populaires qui ont renversé plusieurs régimes politiques arabes.
La garantie d’un minimum de stabilité dépend de l’application des normes internationales de base dans le domaine de la protection sociale, énoncée dans les conventions pertinentes au rang desquelles la “Convention sur le dialogue social” qui constitue un outil déterminant dans l’instauration d’un développement juste et durable.
Il est temps de passer du stade de la planification à celui de l’action sur le terrain, par l’appui que peut apporter l’Organisation internationale du travail aux peuples démunies et aux pays en voie développement, a-t-il souligné, en ajoutant, à cet égard, qu’il est l’impératif de développer les programmes de protection sociale, de manière à garantir le droit à un travail décent, à la santé et à la sécurité professionnelle ainsi que le droit pour les personnes âgées ou à la retraite de bénéficier d’une pension.
WMC/TAP