Amel Jrad, DG du Centre international des technologies de l’environnement de Tunis (CITET), estime que “l’introduction de la dimension sociale, lors de l’élaboration de toute politique économique sectorielle, est l’une des démarches fondamentales sur lesquelles repose le développement durable”.
Alors qu’elle intervenait lors d’une conférence sur le thème “vers quelle économie verte en Tunisie”, Mme Jrad a affirmé qu'”il est désormais indispensable que les projets environnementaux en Tunisie émanent des consultations nationales et régionales avec la contribution de toutes les composantes de la société civile”, étant donné que plusieurs protestations ont concerné la lutte contre la pollution et l’amélioration de la qualité de vie, a-t-elle dit en substance.
Slim Boujomâa, économiste présent à cette conférence, a suggéré d’asseoir “une décentralisation du développement durable et de mettre en place les fondements d’une politique démocratique participative”, appelant dans ce contexte à la réhabilitation de villes vertes, l’amélioration du rôle des institutions chargées de l’environnement et la mise en place d’un système d’information régional sur l’environnement, sans oublier la mise en œuvre d’un plan national pour la conscientisation et la sensibilisation environnementale.
Le représentant de l’Agence nationale de la maîtrise de l’Energie (ANME), Néjib Othman, a inisté sur la nécessité d’adopter une nouvelle politique axée sur les énergies renouvelables et alternatives, appelant à rationaliser la consommation d’énergie pour se prémunir contre les impacts de la surexploitation des ressources énergétique sur l’environnement.
Dans cet ordre d’idées, il a appelé à la mise en œuvre d’une stratégie régionale et locale ainsi que l’élaboration d’un cadre juridique susceptible de mieux gérer le secteur énergétique.
WMC/TAP