Des discussions sont en cours entre Shell et les autorités algériennes et tunisiennes en vue d’exploiter le gaz de schiste de leurs sous-sols. C’est Mounir Bouaziz, vice-président de l’exploration et de la production de Shell au Moyen-Orient, qui l’a déclaré au journal The National d’Abou Dhabi. Et précisera que Shell est en train de discuter de la mise en place d’un cadre réglementaire et d’un régime fiscal», selon agenceecofin.com.
Bien entendu, si la multinationale spécialisée dans la prospection et l’exploitation des hydrocarbures n’a pas obtenu des autorisations pour exploiter le gaz et schiste en Europe, c’est à cause des risques de pollution des nappes phréatiques. Mais M. Bouaziz minimise ce risque en soulignant que «l‘eau pour la consommation humaine que nous utilisons se situe en général à une profondeur maximale de 600 mètres alors que la fracturation va vers une profondeur de 4000 mètres. Il n’y a donc aucun moyen que cela touche la couche d’eau en question».
Ceci étant, M. Bouaziz assure dans cet entretien qu’il est hors de question «d’aller contre les opinions publiques et que sa compagnie a bien l’intention d’investir dans une pédagogie préalable».
Pour la Tunisie, la question consistera à savoir combiner impératif économique et protection de l’environnement. Ce qui est loin d’être une partie de plaisir.
(Selon communiqué)
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