énergie à partir de panneaux solaires de France, à Bordeaux en avril 2012 (Photo : Jean-Pierre Muller) |
[20/06/2012 05:40:19] PARIS (AFP) L’économie verte, orientée sur la protection de l’environnement, se portait bien mieux que les autres branches entre 2009 et 2010, avec une hausse de 4,5% des effectifs dans les éco-activités, contre 0,1% dans l’ensemble des secteurs, sur fond de crise mondiale, selon l’Insee.
Dans son “Rapport sur les comptes de la nation 2011”, l’Institut des statistiques a noté une “évolution soutenue de l’emploi”, malgré la crise en 2009. Et la palme d’or de la croissance en termes d’emplois est revenu au domaine des énergies renouvelables (+19%), le photovoltaïque en tête avec un doublement des emplois.
Le secteur de l’économie verte représentait ainsi 959.500 emplois en France en 2009, soit 4% des emplois du pays. Les éco-activités, comme les traitements de la pollution de l’air, des déchets, eaux usées ou du bruit employaient 267.700 personnes (en équivalent temps plein), selon ce rapport publié le jour de l’ouverture du sommet mondial Rio+20 consacré au développement durable et à la croissance verte.
La gestion des eaux usées et celle des déchets représentaient près de 100.000 emplois chacune, tandis que celle des ressources naturelles employait plus de 125.000 personnes, dont la moitié dans la production d’énergies renouvelables.
Les autres emplois concernaient des activités adaptées à la protection de l’environnement, comme les travaux d’isolation et d’étanchéité pour améliorer l’efficacité énergétique du bâti et consommer moins d’énergie (176.300 emplois).
Inscrits dans le Grenelle de l’Environnement de 2007 à la rubrique transports, les projets de construction de liaisons ferroviaires et de matériels roulants, entre autres, ont occupé 128.200 salariés.