ères automatiques à bois, le 4 juin 2012 à Arlanc, au sud de Clermont-Ferrand (Photo : Thierry Zoccolan) |
[21/06/2012 08:28:58] PARIS (AFP) L’activité dans le secteur privé en France a retrouvé en juin un plus haut de trois mois, mais continue de reculer même si un peu moins vite qu’auparavant, selon une première estimation de l’indice PMI publiée jeudi par le cabinet Markit.
L’indice PMI composite de l’activité globale en France se redresse à 46,7 points, contre 44,6 points en mai, lorsqu’il était retombé à un plus bas de plus de trois ans. Il traduit toutefois un quatrième recul mensuel consécutif de l’activité.
Cela marque un “ralentissement de la contraction” dans le secteur privé qui “apaise les craintes de voir la France s’enliser davantage dans le marasme économique”, précise le cabinet dans un communiqué.
Un indice sous la barre des 50 points signifie que l’activité se contracte, tandis qu’au-dessus de ce niveau, il marque une expansion.
Sur l’ensemble du deuxième trimestre, l’activité affiche “son plus fort taux de contraction depuis plus de trois ans”, note toutefois l’économiste de Markit Jack Kennedy, cité dans le texte.
évrier 2012 Montredon-Labessonnie, dans le sud-ouest de la France (Photo : Pascal Pavani) |
Dans le détail, le PMI de l’activité de services en France se redresse en juin de 45,1 à 47,3 points et celui de l’industrie manufacturière remonte aussi, mais dans une moindre mesure, de 44,7 à 45,3 points.
Dans les deux secteurs, la baisse des nouvelles affaires ralentit en juin mais se poursuit, “malgré une généralisation des remises de prix”.
Si certains chefs d’entreprises interrogés pour cette enquête font état d’une hausse de la demande et des ventes, “le manque de visibilité économique actuel incite les clients à la prudence, limitant l’obtention de nouveaux contrats”, explique Markit.
“Face à cet assombrissement de leurs perspectives d’activité, les entreprises réduisent leurs effectifs, l’emploi accusant en juin son plus fort recul depuis 29 mois”, précise Jack Kennedy.
L’indice PMI est un indicateur avancé de la conjoncture considéré comme fiable par les analystes. Il est établi sur la base d’une enquête auprès d’un panel représentatif de 750 entreprises de l’industrie manufacturière et du secteur des services. Cette première estimation “flash” publiée jeudi analyse les réponses d’environ 85% de cet échantillon.