WikiLeaks : pas d’indication d’une demande américaine pour extrader Assange

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à Londres (Photo : Carl Court)

[24/06/2012 10:23:36] SYDNEY (AFP) Le ministre australien des Affaires étrangères Bob Carr a déclaré dimanche qu’il n’y avait “aucune indication” que les Etats-Unis demanderaient l’extradition du fondateur du site WikiLeaks Julian Assange s’il devait être envoyé en Suède.

De nationalité australienne, Assange a trouvé refuge mardi à l’ambassade d’Equateur à Londres pour échapper à son extradition en Suède pour une affaire de viol présumé.

Il craint d’être transféré par Stockholm aux Etats-Unis pour y être jugé pour espionnage, après la divulgation par son site de plus de 250.000 télégrammes diplomatiques américains, notamment sur les querres en Irak et en Afghanistan.

Bob Carr a reconnu avoir évoqué à deux reprises l’éventualité d’une extradition de Julian Assange aux Etats-Unis avec les autorités américaines.

“Lorsque je l’ai évoqué … Je n’ai reçu aucune indication de leur part laissant croire qu’ils envisageaient de le faire extrader vers les Etats-Unis”, a déclaré M. Carr à la télévision australienne ABC.

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ésident équatorien Rafael Correa, le 21 juin 2012 à Quito (Photo : Rodrigo Buendia)

Et, a-t-il ajouté, si les Etats-Unis, un proche allié de l’Australie, avaient voulu obtenir l’extradition d’Assange, ils auraient pu le faire pendant les deux années au cours desquelles il a séjourné en Grande-Bretagne, pays avec lequel Washington a un “robuste accord d’extradition”.

Le président équatorien Rafael Correa , qui a rappelé vendredi son ambassadeur à Londres pour examiner la demande d’asile déposée par le fondateur de WikiLeaks, a précisé qu’il avait reçu “un message très courtois du gouvernement anglais avec son point de vue” (…) Nous le prendrons en compte, mais c’est finalement l’Equateur qui prendra de manière souveraine la décision”, a-t-il ajouté.