La rentabilité économique du projet de zone logistique de Jebel Oust a été au centre d’une réunion, tenue lundi 25 juin, au siège du gouvernorat de Zaghouan, entre le gouverneur de la région, le représentant du ministère du Transport et les membres du bureau d’études anglais ARUP et des directeurs de services régionaux concernés.
Les membres du bureau d’études anglais ont présenté un aperçu sur les composantes de l’étude qu’ils réalisent et qui sera basée sur l’étude du marché, les besoins, l’impact environnemental et la rentabilité économique, financière et sociale du projet, ainsi que le cadre institutionnel et la méthodologie proposée.
Cette étude, qui a démarré depuis la mi-mai 2012 et se poursuivra durant huit mois, nécessite la participation de toutes les structures administratives et régionales, afin de garantir son bon déroulement.
L’étude est, actuellement, au stade de l’identification (prise de connaissance du fonctionnement des zones logistiques en Tunisie, les demandes des marchés intérieurs, régionaux et extérieur, et la détermination des potentialités), et de la prise de connaissance des problèmes de la région…
Les directeurs des services régionaux présents ont évoqué la question de l’accélération du règlement des problèmes fonciers du terrain sur lequel sera établie la zone logistique, en vue de garantir sa bonne marche, ajoutant que tous les autres problèmes, notamment les réseaux d’eau, d’électricité, de gaz et d’assainissement seront réglés rapidement.
La zone logistique de Jebel Oust est un projet pilote qui cherche à atteindre un niveau international. Elle sera édifiée, dans une première étape, sur une surface de 214 ha, avec une extension prévue pour atteindre 1.000 ha. Son coût est estimé à 500 millions de dollars. Une convention de coopération avait été signée le 8 mars 2012 entre le ministère du Transport et la Banque européenne d’investissement (BEI), selon laquelle la BEI accorde une aide technique à la Tunisie pour la réalisation de la zone logistique euro-méditerranéenne de Jebel Oust. Ainsi, la Banque prend en charge le financement du coût total de la préparation de l’étude technique estimé à 250 mille euros (près de 500 mille dinars tunisiens).
WMC/TAP