En dépit de l’incapacité de Tunis, la capitale, à réduire la consommation d’électricité et l’émission de carbone, la ville figure sur la liste des villes vertes africaines, selon une étude sur “l’index des villes vertes en Afrique”, élaborée et présentée (mardi 25 juin lors d’une conférence tenue à Carthage) par “l’Economist Intelligence Unit”, organisme indépendant de recherches et “Siemens”, premier groupe européen de haute technologies et présentée mardi lors d’une conférence tenue à Carthage.
Réalisée en 2010 sur 15 grandes villes dans 11 pays d’Afrique, l’étude comparative a montré que Tunis, comme les villes africaines le Cap, Durban et Johannesburg (Afrique du Sud) au Sud et Casablanca au Nord, est au dessus de la moyenne qui reflète la performance environnementale d’un pays.
Le représentant de “l’Economist Intelligence Unit”, Paul Kielstra, a précisé au cours de cette conférence de presse, tenue dans le cadre d’une tournée dans les villes durables, que la ville de Tunis est performante dans les domaines du transport, de déchets (génération), de l’assainissement et de la qualité d’air par rapport aux 15 autres villes africaines.
Cependant, la ville est notée “moyennement performante” en termes de maintien des espaces verts et “sous-performante” en matière de réduction de la consommation d’électricité.
Mais par rapport aux villes africaines étudiées, l’étude fait ressortir que la ville de Tunis dispose du plus long réseau de transport, dont l’indice s’élève à 0,27 km/ km2 contre une moyenne de 0,07 km/km2. Elle génère de faibles quantités de déchets par habitant, soit 172,5 kg/an.
Le directeur général de “Simens Tunisie”, Slim Kchouk, a annoncé, à cette occasion, que le groupe envisage d’investir, cette année, une enveloppe de 200 millions d’euros en Afrique et d’établir de nouveaux partenariats avec des sociétés africaines qui permettront de créer, d’après lui, 500 nouveaux emplois verts dans le continent africain.
WMC/TAP