Samir Laâbidi, chef du cabinet du ministre du Commerce et de l’Artisanat, a appelé, mardi 26 juin, à la nécessité de mieux organiser les circuits de distribution en Tunisie, en vue de maîtriser les prix, préserver le pouvoir d’achat du citoyen et inciter l’investisseur à créer de nouveaux projets.
Ouvrant les travaux d’une rencontre sur ce thème, par la Chambre de commerce et de l’industrie de Tunis et l’URICA de l’Ariana, M. Laâbidi a appelé à faire face au phénomène de la spéculation et de la contrebande de quelques produits de base, soulignant l’impératif de lutter contre l’exportation anarchique qui a provoqué l’augmentation des prix.
Aussi, il a plaidé pour le renforcement des opérations de contrôle dans tout le territoire du pays, et d’intervenir davantage pour garantir la transparence des transactions commerciales.
“L’organisation et l’aménagement d’espaces réservés aux commerçants ambulants ainsi que l’octroi des autorisations nécessaires pour leur intégration dans le circuit économique pourraient aider à réduire les circuits parallèles de distribution, estime M. Laâbidi.
A cette occasion, il a lancé un appel aux consommateurs, aux organisations et aux composantes de la société civile pour qu’ils exercent leur rôle de sensibilisation.
Mme Aida Ben Jabeur, chef de service des Etudes et organisation des activités commerciales, a insisté, de son côté, sur l’impératif de respecter les lois et les dispositions organisant le secteur, en particulier, la Loi n°86 datée de 1994 concernant l’organisation des circuits de distribution et les produits agricoles et de pêche, et la loi sur la concurrence et les prix (amendée en 2005).
Cette loi impose l’affichage des prix et la facturation, organise la concurrence sur le marché et garantit la transparence des échanges entre les différents intervenants.
WMC/TAP