Crise de l’euro : il n’y a “pas de solution rapide, facile”, estime Merkel

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ère allemande Angela Merkel, le 25 juin 2012 à Berlin (Photo : Sebastian Kahnert)

[27/06/2012 11:24:47] BERLIN (AFP) La chancelière allemande Angela Merkel a répété mercredi son opposition ferme à des “solutions faciles” contre la crise de l’euro, appelant à des réformes de long terme dans un discours au parlement allemand.

“Il n’y a pas de solution rapide, facile. Il n’y a pas de formule magique” contre la crise en zone euro, a martelé la chancelière. “Il s’agit de trouver des solutions durables et non de faire un feu de paille”, a-t-elle dit, en appelant les pays européens à des réformes structurelles visant à augmenter leur compétitivité.

La chancelière a aussi jugé que les euro-obligations étaient “économiquement mauvaises” et “contreproductives”.

“Il ne fait pour moi aucun doute qu’il y a un besoin de moyens supplémentaires de solidarité (entre les pays européens), mais les euro-obligations sont le mauvais chemin”, a-t-elle déclaré. Selon elle tous les instruments de mutualisation de la dette aujourd’hui en discussion, qu’il s’agisse d’euro-obligations, d'”euro-bills” ou de fonds d’amortissement étaient “économiquement mauvais” et “contreproductifs”, en plus d’être “incompatibles avec la constitution allemande”.

Pour Angela Merkel, l’Allemagne a envoyé “un signal fort” en s’engageant, aux côtés de ses partenaires européens, à des mesures de soutien de la croissance en Europe.

“L’Allemagne envoie avec sa culture de la discussion orientée vers les résultats” et avec son engagement pour la croissance “un signal fort en interne et vers l’extérieur”, a déclaré Mme Merkel, évoquant le projet d’investir 120 à 130 milliards d’euros dans des projets européens.