Outre les phosphates, le sous-sol du Royaume chérifien est également riche en fer, argent, cuivre, plomb, uranium et en or. En attendant l’or noir.
Pour l’heure, le fer, le cuivre, le plomb et le zinc constituent les plus grosses quantités extraites de ses entrailles. La preuve en est que l’Etat, à travers l’Office national des hydrocarbures et des mines (ONHYM), a accordé 77 concessions du patrimoine minier, 563 permis d’exploitation et 3.647 permis de recherche.
Les chiffres de 2010 de l’Office national des hydrocarbures et des mines (ONHYM) indiquent que le Royaume produit 28,3 millions de tonnes de minerais par an pour une contre-valeur de 40,1 milliards de DH, ce qui représente 6% du PIB. Et le secteur emploie près de 34.500 personnes. Sachant que les phosphates représentent, à eux seuls, près de 90%, qu’il s’agisse des tonnages ou des recettes générées. Mais d’autres minerais sont extraits.
Le pays a également produit et exporté 44.700 tonnes de fer, 46.000 tonnes de plomb, 53.400 tonnes de cuivre, 87.400 tonnes de zinc et 317 tonnes de nickel. Il a également transformé d’autres produits miniers, tels que l’acide phosphorique et les engrais, l’argent (243 tonnes) et l’or (650 kg contre 1,3 tonne en 2006).