C’est le point de vue de l’Union tunisienne de l’agriculture et de la pêche (UTAP). Le président de l’organisation agricole, Ahmed Jarallah, a qualifié de «grave» ce projet de décision, recommandé par le récent congrès national sur l’emploi.
Pour lui, si ce projet est concrétisé, il ne fera qu’«accentuer le problème majeur dont souffre l’agriculture tunisienne, celui du morcellement de la propriété».
Il a proposé à la place de la cession des lots, le recrutement des demandeurs d’emploi dans les sociétés chargées d’exploiter ces terres domaniales dans leur totalité.
Selon lui, ces terres doivent continuer à produire et à réguler le marché sans faire l’objet de lotissements en parcelles privatisables.
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