Il s’appelle Farouk Ansa, il est originaire de Boumerdès, il est âgé de seulement 30 ans. Il vient d’inventer une mini caméra permettant d’explorer les fonds marins jusqu’à 2.500 mètres. C’est l’agence algérienne de presse (APS) qui a donné l’information, précisant que ladite information a présentée “à la rencontre nationale des inventions de jeunes“, qui se tient à Oran jusqu’au 5 courant.
A souligner au passage que cette rencontre est organisée par la Direction de la jeunesse et des sports d’Oran et la Ligue des activités scientifiques de jeunes, à l’occasion de la célébration du cinquantième anniversaire de l’indépendance, regroupe 60 jeunes issus de 12 wilayas du pays.
La même source ajoute : “cette mini caméra, conçue pour être exploitée dans la recherche scientifique touchant à l’écologie … et dans le domaine de l’environnement dans les études de la faune et de la flore marines et voir l’état de la mer en cas de catastrophes ou d’accidents, qui pèse 2,5 kg et prend une photo en noir et blanc, est fabriquée à partir de matériaux locaux récupérés dont l’acier pour le projecteur et un équipement électronique“, indique Farouk, le Pascal Blaise algérien.
“Cet inventeur, chômeur de son état, espère contribuer au développement de l’imagerie et enrichir le monde des inventions avec des caméras à usages différents“.
Tout porte à croire que ce mordu d’électronique ne restera plus en chômage, et ce pour deux raisons essentielles. D’abord, “cet appareil, qui a prouvé son efficacité après son expérimentation, est 200 fois moins coûteux que les caméras importées”. Ensuite, l’appareil “est conçu pour être développé pour devenir automatique à travers le robot au cas où des organismes le prennent en charge“, espère Farouk Ansa.