La chute drastique des prix du brut commence à inquiéter, sérieusement, les pays dont les exportations sont essentiellement basées sur les hydrocarbures. C’est le cas de l’Algérie qui pourrait “voir ses recettes d’exportation d’hydrocarbures se réduire de 20 milliards de dollars sur un an“. C’est le ministre de l’Energie et des mines, Youcef Yousfi, qui l’a indiqué mercredi 4 juillet à Alger, selon nos confrères de L’expression.
La même source rapporte également que récemment “la Banque d’Algérie avait affirmé que l’Algérie avait besoin d’un baril à 112 dollars pour équilibrer son budget déficitaire, qu’elle comblait souvent en recourant aux avoirs de son Fonds de régulation de recettes“. Ces propos avait permis à la presse nationale de conclure que l’Etat pouvait renoncer à certains projets d’investissement.
Mais pour M. Yousfi, “la baisse du prix du pétrole n’impactera en aucun cas les projets d’investissements en équipements lancés par le gouvernement comme ça été relayé dans la presse“. Et de préciser: “… les mises en garde du premier argentier du pays, Karim Djoudi, portaient sur la nécessité de rationaliser les dépenses de fonctionnement qui ont connu une hausse fulgurante ces dernières années, pesant lourdement sur le budget de l’Etat“.
Autrement dit, certes, la chute des prix du baril de pétrole inquiète le gouvernement, mais il n’est pas question de sursoir ou de renoncer des investissements en équipement, car cela condamnerait la croissance économique du pays.