Tunisie : L’autonomisation économique des femmes en débat à Zaghouan

Par : TAP

Le Centre de la femme arabe pour la formation et la recherche “CAWTAR” a organisé, mardi, au siège de la fondation Temimi pour la recherche scientifique et l’information, à Zaghouan, une table ronde sur “l’autonomisation économique des femmes: pour un développement local et une valorisation de la production durable”.

La rencontre a regroupé plusieurs experts et partenaires du projet, ainsi que des représentants d’organisations onusiennes et internationales établies en Tunisie.

A cette occasion, Saber Ben Mbarek, coordinateur du projet régional de l’autonomisation économique des femmes relevant du centre “CAWTAR”, a présenté le projet mis en oeuvre par l’ONG “OXFAM Quebec” et financé par l’agence canadienne pour le développement international (ACDI) en Tunisie, Jordanie, Liban et Palestine.

Ce projet vise à offrir une plateforme pour le développement économique durable de la femme et améliorer la participation des femmes (âgées entre 18 et 35 ans) au développement des régions ciblées à travers les efforts de soutien et d’appui, le réseautage et l’incitation à des actions plus efficaces.

De son côté, Fawzi El Mufti, directeur du Fonds d’accès aux marchés d’Exportation (FAMEX), a présenté l’expérience du Fonds en matière de promotion du développement local et d’appui apporté aux entreprises exportatrices en vue de diversifier les marchés d’exportation et de participer aux salons et foires pour faire mieux connaître le produit local.

Mme Zahira Ben Khalifa, coordinatrice du Groupement des femmes pour le développement agricole dans la région de Oued Sbaihiya (Zaghouan), a donné un aperçu sur les objectifs, les activités et les participations de ce groupement en Tunisie et à l’étranger.

Au cours du débat, les intervenants ont évoqué plusieurs questions dont la promotion de l’autonomie des groupements de femmes à l’égard des associations, l’intensification des relations de coopération et de participation entre ces structures et l’échange d’expertises, sans oublier la délicate question de l’interruption précoce des études chez les jeunes filles rurales, mettant en garde contre les retombées néfastes de ce phénomène.

WMC/TAP