été de gardiennage Neo Securité, le 2 mai 2012 à Paris (Photo : Jacques Demarthon) |
[12/07/2012 07:18:11] PARIS (AFP) Le groupe Alyan, dernier repreneur potentiel de la société de gardiennage Neo Security, en redressement judiciaire, a annoncé dans une lettre mise en ligne par le syndicat Force Ouvrière qu’il renonçait à son offre de reprise, faute de soutiens financiers suffisants.
“En l’état, malheureusement, il n’a pas été possible de disposer d’engagements permettant d’assurer les financements sollicités. Dans ces conditions (…) nous ne poursuivrons pas la reprise de la société Neo Security”, a indiqué Pascal Grizot, le PDG d’Alyan, dans cette lettre.
“Compte tenu de la situation économique et financière” de Neo Security, Alyan estimait avoir besoin de disposer “d’une enveloppe financière globale de 65 millions d’euros” pour rendre la société “rentable et pérenne”.
Alyan était le dernier repreneur ouvertement intéressé par Neo Security, branche opérationnelle de la holding Néo Sécurité, placée en redressement judiciaire le 18 juin et qui emploie 5.100 personnes.
La société de services aux entreprises Fiducial, également intéressée, avait déjà retiré son offre de reprise le 6 juillet.
Fiducial aurait conditionné son offre à l’obtention d’aides de l’Etat et n’aurait “pas obtenu ce qu’il voulait”, selon des sources proches du dossier consultées par l’AFP.