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| à Bruxelles, le 10 juillet 2012 (Photo : Georges Gobet) |
[17/07/2012 08:44:12] MADRID (AFP) Il “n’y aura pas de sauvetage” global de l’Espagne après l’aide européenne aux banques pouvant aller jusqu’à 100 milliards d’euros, a de nouveau assuré son ministre de l’Economie Luis de Guindos, dans un entretien publié mardi par le journal La Vanguardia.
“L’Espagne est un pays solvable. Il n’y aura pas de sauvetage”, a affirmé le ministre qui a dit espérer lundi que l’accord sur ce plan d’aide serait formellement signé vendredi par les ministres des Finances de la zone euro.
“Il y a eu un problème d’endettement excessif du secteur bancaire et une bulle immobilière. Le corriger est extrêmement compliqué. L’un de nos problèmes est que notre dette extérieure nette est très élevée, proche des 90% du PIB”, a-t-il expliqué.
“Les doutes nous font du tort et rendent difficile notre financement” sur les marchés, a-t-il ajouté, alors que le Trésor espagnol doit tenter de lever entre 2,5 et 3,5 milliards d’euros mardi.
L’Espagne doit faire face depuis des semaines à des taux d’emprunt très élevés sur les marchés en raison des doutes sur sa capacité à sortir de la crise et des craintes qu’elle n’ait besoin d’un sauvetage global du pays.
“Mais je pense que l’Espagne est un pays compétitif. Nous avons un excédent commercial avec la zone euro. Nous avons un secteur économique très compétitif”, a-t-il poursuivi.
Selon lui, “le problème des pays qui ont recours à un plan de sauvetage, ce n’est pas tant une gestion budgétaire inadéquate, mais son incapacité à générer de la croissance. Dans le cas de l’Espagne, elle a la capacité de croissance”, a-t-il insisté.
