Abdelwaheb Heni, président du parti «Majd», a condamné, mardi, sur les ondes de Radio Express Fm, la manière avec laquelle sont limogés et nommés, ces jours-ci, les gouverneurs de la Banque centrale de Tunisie et son impact négatif sur le crédit de la Tunisie auprès de ses partenaires financiers étrangers, plaidant pour un appel à candidatures pour ce haut poste.
Il a indiqué que, «contrairement à la désignation qu’il a qualifiée de “mécanisme dictatorial“ utilisé pour dissuader la participation des compétences du pays à la gestion des affaires publiques, l’appel à candidatures est une démarche démocratique qui a pour vertu de garantir la motivation du postulant, sa compétence, l’expertise acquise, l’âge exigé pour l’exercice de ce poste délicat et l’intégrité du candidat à retenir».
Il a ajouté que le candidat sélectionné sur la base de cette sorte de concours doit automatiquement, à son avis, bénéficier d’un long mandat non-renouvelable de 5 à 6 ans. «L’objectif, a-t-il-dit, est de garantir la stabilité du poste, une meilleure visibilité de la politique monétaire du pays et l’indépendance de la Banque centrale».
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