é le 25 juillet 2012 (Photo : Desk) |
[26/07/2012 10:01:05] PARIS (AFP) Le parquet de Paris a ouvert jeudi une enquête préliminaire après la plainte de la Fédération internationale des droits de l’Homme (FIDH) et de la Ligue des droits de l’Homme (LDH) visant la société Qosmos accusée d’avoir fourni du matériel de surveillance informatique à la Syrie, a-t-on appris de source judiciaire.
L’enquête a été confiée à la section de recherche (SR) de la gendarmerie, a-t-il été précisé.
Selon la plainte, dont l’AFP a eu copie, “il apparaît que la société Qosmos a été, à plusieurs reprises, mise en cause pour avoir contribué à fournir au régime syrien le matériel de surveillance électronique nécessaire à la répression de toute opposition politique ou intellectuelle”.
Me Patrick Baudouin, de la FIDH, avait demandé au parquet de “prendre l’initiative d’ouvrir une enquête préliminaire ou une information judiciaire”.
A l’issue de l’enquête préliminaire ouverte jeudi, le parquet peut décider de confier l’affaire à un juge d’instruction ou de la classer.
La société “n’a absolument rien à se reprocher et attend sereinement tous les actes d’enquête”, a affirmé de son côté Me Benoît Chabert, avocat de Qosmos.
La FIDH et la LDH avaient déjà porté plainte “pour complicité d’actes de torture” contre une autre société française, Amesys, une filiale de Bull, pour des faits similaires concernant la Libye de Kadhafi cette fois.
Une information judiciaire a été ouverte fin mai à la suite du dépôt de cette plainte avec constitution de partie civile.