JPMorgan Chase : Jamie Dimon remanie sa garde rapprochée

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Le logo du gropue bancaire JP Morgan Chase (Photo : Carl Court)

[27/07/2012 18:25:58] NEW YORK (AFP) Le banque américaine JPMorgan Chase a annoncé vendredi un remaniement d’organigramme qui revient à faire la promotion de responsables qui seront parmi les plus proches collaborateurs du PDG Jamie Dimon.

La banque new-yorkaise a notamment annoncé la promotion de Matt Zames, 44 ans, au poste de co-directeur d’exploitation de toute la banque au côté de Frank Bisignano, qui en 2011 avait été choisi pour diriger les activités hypothécaires.

M. Zames avait été nommé en mai directeur des investissements, un poste qu’il garde, en remplacement d’Ina Drew, partie après la perte de courtage de près de 6 milliards de dollars essuyée par une antenne de ce service à Londres.

Par ailleurs Mike Cavanagh, 45 ans, le trésorier et ancien directeur financier qui à la suite de cette affaire a été chargé de piloter “la réaction de toute la banque” à ces pertes massives, est promu co-directeur général de la banque d’investissements, au côté de Daniel Pinto.

Cité par la chaîne de télévision CNBC, le PDG Jamie Dimon a expliqué qu’il entendait ainsi installer “la prochaine génération” de dirigeants de la banque.

“J’ai l’intention de rester encore de longues, longues années et je ne vois pas cela comme un processus de succession dans l’immédiat”, a-t-il ajouté.

Selon lui, il s’agit de postes qui “ont un énorme coût physique et humain”. “Je crois que la bonne chose à faire, c’est de les donner à des gens qui peuvent rester 10 ou 15 ans”, a-t-il ajouté.

Au New York Times, il a assuré que ces promotions n’avaient “rien à voir du tout avec les pertes de courtage”, mais qu’elles étaient déjà en préparation et représentaient “une progression naturelle”.

L’action JPMorgan prenait 0,87% à 36,12 dollars vers 16h00 GMT à la Bourse de New York.

“Vu la rhétorique récente sur le secteur en général”, en particulier avec l’ex-PDG de Citigroup, ex-avocat des méga-banques maintenant favorable à une scission des banques d’investissement et de détail, “nous pensons que cela pourrait aider à alimenter les spéculations selon lesquelles les banques les plus importantes pourraient peut-être opérer une séparation plus formelle de leurs activités de détail et d’investissement”, a estimé la banque Barclays dans une note.